Declaration d’un terrain d’aéromodélisme

procédédure de déclaration de nos futurs terrain

Modalités de déclaration de terrain

La déclaration et le suivi de nos terrains d’aéromodélisme sont administrés par la Délégation Inter-Régionale Ouest de la DSAC basée à Brest

la FFAM par l’intermédiaire de son représentant ou de son suppléant participe à deux réunions annuelles : l’une courant mars et l’autre courant septembre.

Lors de ces deux réunions du CCRAGALS (Comité Consultatif Régional de l’Aviation Générale et de l’Aviation Légère et Sportive) sont examinés toutes les demandes formulées via le formulaire CERFA 15478-01 (disponible dans la partie Contenu informatif du site de la FFAM) concernant des inscriptions définitives de sites de vols.

Les dossiers doivent impérativement parvenir au représentant de la FFAM auprès du CCRAGALS le plus tôt possible (a minima deux mois avant la prochaine réunion) pour qu’ensuite celui-ci puisse défendre le dossier lors de ces réunions. Une version préalable peut lui être envoyé afin qu’il puisse la vérifier et y faire faire les modifications adéquates.

NB

  • Environ un mois après le passage au CCRAGALS Ouest, il y a l’examen effectif par le CRG  NO (Comité Régional de Gestion) qui valide ou non les déclarations. puis environ 3-4 mois après les cartes VAC et l’En route 5.5 (AIP) sont mis à jour.
  • Actuellement, la DGAC a réduit ses actions de mise à jour sur l’En Route 5.5 à une fois par trimestre, donc si vous avez besoin d’accéder immédiatement à votre future terrain, il faut demander une activation immédiate ce qui se fera par la publication d’un NOTAM en attendant.

 PS Voici un exemplaire opérationnel du formulaire CERFA 15478-01

.

Devez vous avoir un protocole ?

Comme vous le savez maintenant le nouvel arrêté sur l’insertion des aéronefs a été signé le 11 avril 2012

Voici son article principal :

1° Pour l’application du 1° de l’article 3 ci-dessus, l’aéronef télépiloté évolue hors zone peuplée, sauf autorisation du préfet de département délivrée après avis du service de la défense et de la direction interrégionale de la sécurité de l’aviation civile territorialement compétents, et peut être utilisé à une hauteur inférieure aux hauteurs minimales de vol définies par les règles de l’air, sous réserve qu’il n’en résulte pas un risque manifeste de dommage à autrui.

2° Les activités prévues au 1° ci-dessus sont, dans les cas suivants, portées préalablement à la connaissance de la direction interrégionale de la sécurité de l’aviation civile territorialement compétente qui les présente aux comités régionaux de gestion de l’espace aérien concernés pour accord :
(i) lorsque ces activités sont pratiquées au sein d’associations d’aéromodélisme ;
(ii) lorsqu’elles nécessitent une hauteur de vol supérieure à 150 mètres au-dessus de la surface ou à 50 mètres au-dessus d’un obstacle artificiel de plus de 100 mètres ; dans ce cas, le responsable de l’activité doit fournir les éléments justifiant ce besoin et les dispositions et précautions particulières encadrant l’activité.

3° Lorsque les évolutions prévues au 1° ci-dessus se situent dans l’emprise d’un aérodrome, ou à proximité d’une infrastructure destinée à l’atterrissage ou au décollage, les conditions d’exécution des activités correspondantes et les éventuelles dérogations aux prescriptions du présent arrêté font l’objet d’un protocole entre le responsable de l’activité et le service de la navigation aérienne rendant les services de la circulation aérienne sur l’aérodrome, à défaut le prestataire du service d’information de vol d’aérodrome, à défaut l’exploitant de l’infrastructure.

4° Lorsque les évolutions prévues au 1° ci-dessus interfèrent avec un espace aérien contrôlé ou une zone réglementée, dangereuse ou interdite, les conditions d’exécution des activités correspondantes et les éventuelles dérogations aux prescriptions du présent arrêté font l’objet d’un protocole entre, d’une part, le responsable de l’activité et, d’autre part, le service de la défense ou le service de la navigation aérienne territorialement compétent pour rendre les services de la circulation aérienne dans la portion d’espace aérien concernée, le cas échéant les deux services, à défaut le prestataire du service d’information de vol d’aérodrome, à défaut le service de la défense et la direction interrégionale de la sécurité de l’aviation civile territorialement compétents.

5° Les protocoles prévus aux 3° et 4° ci-dessus sont approuvés par le service de la défense et la direction interrégionale de la sécurité de l’aviation civile territorialement compétents. Pour l’application de ces prescriptions, les protocoles conclus avant l’entrée en vigueur du présent arrêté font l’objet d’une approbation au plus tard le 31 décembre 2015.

Le dernier paragraphe suppose que vous arrivez à savoir si votre terrain se trouve dans un espace aérien contrôlé ou une zone réglementée, dangereuse ou interdite Mais comment le savoir ????

Voici une solution simple :

il suffit d’installer et de lancer Google Earth et d’inclure ce fichier kmz des zones aéronautiques.

Cette solution a été proposée par Francois Fouchet et fonctionne très bien en sélectionnant les zones « CTR, R, D, I » de votre région uniquement afin d’alléger la carte de Google. Attention ce fichier n’est pas très à jour MAIS vous pourrez en trouver d’autres avec une recherche web.

Autre solution : via la carte de localisation des zones interdites de survol via ce lien :https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/carte-oaci-vfr

Carte interactive des lieux interdits de survols

La DGAC vient de publier sur son site web une nouvelle page d’information sur les drones et plus généralement sur les zones de survols interdits:

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Modeles-reduits-et-drones-de.html

 

à l’intérieur de la page se trouve une carte interactive via geoportail :

https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir

 

Bons vols où cela est autorisé!!!